Quand la lumière caresse les choses.

Né en 1946 à Longaulnay (un petit village de Bretagne gallaise, en France). Les amoureux de la douceur, dépourvue de mièvrerie,  prendront plaisir à regarder les photos de Michel Poirier  : Paysages, portraits, nus, clichés d'ambiance partagent tous, en effet, ce goût du fin et du délicat qui bannit de la photo tout contraste choquant entre les noirs et les blancs.  
  Mais sa douceur à lui se conjugue souvent au présent de l'Intimité dont les portraits et les nus représentent la « déclinaison» photographique. Michel Poirier avoue aujourd'hui plusieurs années de pratique photographique, entamée dans les  livres.

Depuis, son objectif a pris un  « tournant » vers la photo surréaliste. Un long et minutieux travail de laboratoire ou de traitement numérique lui donne le jour. Mais ce sont des éclairs d'imagination  qui  la conçoivent. Les clichés présentés dans la section "Surréalisme" s’inscrivent tout à fait dans la tradition de la photographie surréaliste, à la manière de René Magritt, Man Ray ou Gilbert Garcin.

Les montages de Michel Poirier jouent en effet sur le décalage, l’incongruité des situations, le trucage des images. L’auteur déstabilise le visiteur pour donner à voir une autre réalité, amusante ou angoissante. A une époque où la photographie numérique permet la falsification grâce à des programmes informatiques, Michel Poirier, lui, continue pour une partie de ses photographies de travailler à l’argentique en utilisant des caches et en intervenant personnellement sur le développement de ses négatifs. Une partie de ses œuvres datent des années 1980, époque où Photoshop n’existait pas encore.

Son « objectif » de départ était d’assimiler les techniques photographiques afin de pouvoir surmonter les limites de la photographie pour créer des images surréalistes (formation de photo scientifique et industrielle au laboratoire océanographique de Banyuls (66) en 1978).